Qui suis-je ?

Typographe-linotypiste

Né en 1947 dans la Sarthe à La Flèche je suis en retraite depuis le 1^er janvier 2005. Je travaillais dans l’imprimerie comme typographe puis linotypiste. Après avoir œuvré quatre ans au journal « Le Courrier de l’Ouest » à Angers, en 1973 je suis rentré au quotidien « Paris-Normandie » à Rouen où j’ai fini ma carrière comme correcteur après avoir été claviste.

Premier stage

En 1985 j’ai effectué un premier stage dans le cadre de la formation continue de mon entreprise, à Gouvieux dans l’Oise où j’ai appris les bases de la prise de vue : la profondeur de champ, l’ouverture du diaphragme, la vitesse d’obturation, le cadrage un tiers deux tiers, le contre-jour, le flash. Réalisant des diapositives, je ressentais une certaine frustration, je n’étais pas satisfait.

Stage révélateur

C’est en 1986 lors d’un autre stage à Lacoste dans le Vaucluse avec deux très grands artistes professionnels de la photographie, Claudine et Jean-Pierre Sudre, que j’ai découvert le noir et blanc, ça été pour moi une vraie révélation. Ils m’ont appris le développement des différents films et en 1988 lors d’un autre stage chez eux, ils m’ont enseigné l’art du tirage, de la retouche ainsi que les virages au sélénium.

Stages de perfectionnement

Par la suite j’ai effectué d’autres stages de perfectionnement notamment avec Serge Gal, professeur de photographie à Nîmes où j’ai appris les tirages d’exposition sur papier baryté .

A la suite de ces stages j’ai fait une demande pour devenir photographe à Paris-Normandie mais cela m’a été refusé pour des raisons de statuts différents entre les ouvriers du Livre et les photographes qui sont apparentés aux journalistes.

Premier concours et première expo

Ayant installé un labo chez moi en utilisant la salle de bains, je me suis lancé dans ce passe-temps qui est devenu une passion. Et j’ai passé des heures et des heures dans mon labo, au début ce fut dur, beaucoup de papier photo gâché, rectifiant mes erreurs, j’ai petit à petit progressé, en participant à quelques concours, j’ai commencé à avoir quelques satisfactions, en ayant le premier prix du concours de Sotteville-sous-le-Val en 1989 sur les vieilles pierres et en réalisant ma première exposition en 1994 dans la vitrine de Paris-Normandie sur les monuments normands.

D’autres concours suivirent comme le grand prix de la ville de Rouen aux Rencontres photographiques 1991 ;  le grand prix d’auteur et de l’originalité de Louviers en 1992, etc…

Autres thèmes d’expositions

Photographiant par thème, je me suis constitué une exposition sur la forêt d’une cinquantaine de photos que j’ai commencée à exposer en 1996 à la mairie de Saint-Pierre-des-Fleurs ; et une autre exposition a vu le jour au fil des années, sur le cirque que j’adore, intitulée « Rond de sciure », prenant des photos à chaque chapiteau qui venait s’installer à Rouen et dans la région, qui est constituée de plus de 100 photos.

Quelques honneurs ...

En 2002 j’ai eu l’honneur de recevoir la médaille d’argent des Arts-Sciences et Lettres ainsi que la médaille de la ville de Saint-aubin-lès-elbeuf, où j’habite.

Depuis j’ai constitué une autre exposition sur l’ostréiculture dans l’île d’Oléron, intitulée « Oléron, la route des huîtres », d’une centaine de photos du travail des ostréiculteurs et de paysages ostréicoles.

« Rond de sciure » a fait l’objet d’un reportage télévisé en 2001 sur FR 3 Normandie aux actualités régionales, lors de l’exposition au Manoir de Fontaine à Blangy-sur-Bresle et « Oléron, la route des huîtres » également lors de l’exposition en 2004 à Amfreville-la-Mivoie.

Je suis un nostalgique

Je trouve que la vie passe trop vite et la photo me permet d’immortaliser des instants agréables que j’ai vécus et qui n’existeront plus. Lorsque j’appuie sur le déclencheur j’ai capté un petit instant de vie qui est passé et que je revis avec le négatif.

A mon avis les photos en noir et blanc ont une âme ! Le regard n’est pas distrait pas la couleur, l’attention est concentrée sur l’expression, le mouvement, les ombres et la lumière et il paraît que l’on rêve en noir et blanc…

Avec des images du passé je me projette dans l’avenir. Réalisant tout moi-même, la prise de vue, le développement, les planches contact, les tirages d’exposition, la repique, la finition et le montage, j’ai des centaines de négatifs en réserve et ainsi, constamment préoccupé par les prochains tirages à réaliser, les prochaines prises de vues que j’ai envie de faire, les expositions et les concours à préparer, j’ai l’esprit prospectif.

Mon Photographe préféré : 

C’est Edouard Boubat que je préfère !

Ce photographe parisien avait un « œil » exceptionnel à travers lequel se révèle le monde comme il est, familier, insolite. Il disait : « Photographier c’est exprimer une gratitude ». Il immortalisait  « les moments où il ne se passe rien sauf la vie de tous les jours ». C’était un photographe béat. Prévert disait de lui qu’il était un « correspondant de paix ».

Date de mise à jour : 03/10/08